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Le Jardin enchanté de Maria Hofker

Vous qui avez la chance de ne pas encore connaître cette petite merveille, n'attendez pas une seconde de plus pour vous procurer ce délicieux ouvrage.

Maria Hofker est une hollandaise qui durant quarante ans s'est rendue quotidiennement à bicyclette sur la parcelle de jardin qu'elle louait afin d'y peindre des aquarelles. "Le jardin enchanté..." en est le journal intime illustré.

"C'est par l'intermédiaire d'un vieil ami que j'ai pu louer une parcelle, près de la sienne, dans un ensemble de loisirs de la banlieue d'Amsterdam qui en regroupe plusieurs centaines. A bicyclette, cela représente un quart d'heure de trajet. J'ai eu la chance de choisir une parcelle bordée par deux petits canaux, et un chemin, ce qui m'assurait de n'avoir qu'un voisin (par ailleurs déjà notre ami). J'étais donc assez tranquille. Mon "jardin" à cette époque n'était qu'un champ d'herbes bosselé, cerné de haies de ronces qui se couvraient de mûres délicieuses. Je me disais que j'étais en plein air. C'était cela qui comptait le plus pour moi.Mon premier soin fut de planter des arbres fruitiers, pommiers, pruniers, poiriers. Ensuite, je pris deux digitales chez mon père--la fleur de mon enfance--et demandais à ma soeur sculpteur de me donner la statue de "saint Georges tuant le dragon" qu'elle avait faite à l'école des Beaux-Arts. Je l'installais au bout de la longue allée qui allait partager mon terrain en deux. ensuite je me dis : il me faut des roses. Et je les choisis comme le faisait père pour leur odeur et leur couleur pastel : il y eut "Sylvia", rose pâle et odorante, "Gounod" qui  fait des buissons de fleurs sombres et grimpantes, "Mina Kordes"qui s'ouvrait merveilleusement et "New Down", rose pâle pour laquelle je construisis une arche qui créait une nouvelle perspective.

"Autrefois, raconte Maria Hofker qui a visité nombre de parcs botaniques, j'aurais souhaité un grand jardin, mais j'ai compris que le bonheur ne vient ni de la dimension, ni de la possession. Avec l'âge qui arrive, je suis ravie de sa taille et le fait de le louer ne change rien. Dès que j'entre au jardin, le temps disparaît, l'âge ne compte plus. J'ai la certitude que rien de triste ne peut m'y arriver, si ce n'est la difficulté de le quitter."

envie de confiture de tomates vertes

A l'ocasion du nettoyage de la serre avant l'hiver, j'ai récolté les dernières tomates...vertes. Alors ce sera une première : confiture de tomates vertes.

le salon créations et savoir-faire 

J'ai rencontré

Aurélia, de Dentelles Oxydéeslink et j'ai été charmée par son univers,

sa gentillesse et sa patience d'ange.

J'ai imaginé à quoi ressemblerait la chambre de ma fille (inutile de me dire que je n'en n'ai pas, ça ne m'empêche pas de pouvoir imaginer sa chambre!).

En bavant devant les lainages,

il m'a semblé évident que je n'avais plus le choix :

mon défit pour 2012, ça sera d'enfin apprendre à tricoter.

J'ai fait le plein de projets pour occuper mon temps libre

sur les trois années à venir (en plus du tricot...).

J'ai décidé de commencer une collection de ciseaux pour travaux d'aiguilles.

J'ai profité de la dernière journée de liberté de ma grande copine.

Et je me suis fait TRES plaisir en cassant ma tirelire pour du biais,

des rubans, des breloques, du liberty,

une guirlande électrique coléoptères et papillons

de Dentelles Oxydées,

un kit pour coudre un sac à tartes,

de la feutrine pour fabriquer une guirlande de cocottes,

des coudières avec des étoiles et du tissus carreaux d'écolier

de Linnamorata!

sans commentaire 

la tête dans les nuages

Aussitôt vu, aussitôt fait.

Dans une cotonnade légère qu'on laisse s'effilocher,

tout en transparence et en poésie.