14 décembre 2014
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Dire à une amie :
"Je n'ai plus rien à lire!"
Et repartir de chez elle les bras chargés
de promesses d'évasion.
Attendre les vacances avec impatience,
pour avoir le grand plaisir de m'octroyer
de longues heures à lire sous la couette.
Dernièrement, j'ai dévoré
la Trilogie écossaise de Peter May.
Sur les îles Hébrides,
tout au nord de l'Ecosse,
la nature est sauvage
et les éléments souvent déchaînés.
Et il en est de même pour les hommes
et les femmes qui y vivent.
C'est dans un contexte tragique
que l'inspecteur Fin McLeod y revient,
après y avoir grandit et
l'avoir fuit dix-huit ans plus tôt
Bien plus qu'une enquête policière :
un univers sauvage et envoutant,
cruel et passionnant
qui m'a habité
tout au long de ma lecture.
J'ai adoré!
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10 août 2013
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rien ne s'oppose à la nuit
Depuis des mois, cette très belle photo sur la couverture et ce titre m'attiraient, chaque fois que je les voyais sur les rayonnages des librairies.
Les vacances étant propices à l'achat de romans, je me le suis enfin offert et... j'ai a-do-ré!
Delphine de Vigan raconte sa mère, depuis son enfance au coeur d'une famille nombreuse et excentrique, dans les années 50, jusqu'à son suicide soixante ans plus tard.
C'est un magnifique portrait d'une mère, écrit par sa fille : très juste, toujours sensible et ponctué d'annecdotes qu'on croque comme des friandises.
Tout au long du roman, on suit les interrogations de l'auteur autour de son droit à dévoiler ce qui lui appartient, son regard, son histoire, avec cette difficulté qu'elle est aussi l'histoire des autres membres de sa famille.
Récompensé par des prix amplement mérités, je conseille à tous ceux qui ne l'ont pas encore lu de se jeter dessus, puis de le savourer...
Et j'en profite pour souhaiter
un très bel anniversaire
à la mienne, de maman!!!
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5 décembre 2012
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Alabama song
Dans ce Goncourt 2007, Gille Leroy se glisse dans la peau de Zelda Sayre, la fille du juge puis la femme de celui qui deviendra le plus grand écrivain de l'Amérique et avec qui elle formera le couple légendaire et scandaleux des années folles.
Depuis leur rencontre en Alabama en 1918 jusqu'à sa fin tragique en 1948, Zelda connaîtra la gloire et la passion mais, "cannibalisée" par Scott Fitzgerald, elle sombrera peu à peu dans la démence et la déchéance.
Dans un style flamboyant, Gilles Leroy réussit magnifiquement bien à se mettre dans la peau de Zelda, à s'approprier sa folie et réussit le coup de maître de réaliser non pas une biographie mais une auto-biographie inventée à laquelle on souhaite croire tant le personnage de Zelda est émouvant.
Un très beau roman...
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12 août 2012
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08:00
Je vois des jardins partout
Je me suis délectée à la lecture de ce livre écrit par un amoureux des jardins qui nous promène avec raffinement et humour des jardins de son enfance à Sissinghurst, de la Normandie à la Serre de la Madone, du jardin d'Eden au jardim botanico de Rio... Ce livre est truffé d'anecdotes parfois graves, souvent drôles où jardinage et littérature s'entremêlent intimement.
Un vrai grand coup de coeur dont je vous livre les premières lignes.
" Certaines personnes affirment qu'elles voient l'avenir, dont parfois le mien. Pourtant, rien de ce qu'elles m'ont prédit ne s'est produit. C'est ainsi que l'une d'elle m'avait assuré que je mourrais à trente-deux ans; or cette année-là, celle de mes trente-deux ans, a été l'une des plus belles de ma vie.
Pour ma part, je suis bien incapable d'avoir la moindre vision de ce qui m'attend demain, ou dans une heure, ou même dans une minute. A l'heure où je tapote ces mots sur mon clavier ( c'est le matin, le matin sur la mer, un matin de juillet, lumineux, très bleu, du même bleu que celui des trois cent soixante-sept agapanthes qui sont actuellement en fleur dans mon jardin), je suis incapable de discerner de quoi ma journée sera faite. Peut-être vais-je griller des sardines. Ou poursuivre l'écriture de ce livre. Ou regarder dormir mon chat (spectacle dont je ne me lasse pas). Ou lire (ce dont je ne me lasse pas non plus).
Mais si je ne vois pas l'avenir ni le proche, ni le lointain, par contre je vois des jardins partout.
Il en a toujours été ainsi, aussi loin que je remonte dans ma mémoire. Il me suffisait pour ça d'ouvrir les yeux."
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30 mai 2012
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07:00
esprit d'ici numéro 2
Pas vraiment convaincue par le premier opus,
je me suis malgré tout laissée tenter par le deuxième
et bien m'en a pris.
De belles photos,
des sujets qui sortent un peu plus des sentiers battus
(le lin, jour de lessive, jeux de cour...)
et plus fouillés (un bel article sur le lilas)
et un état d'esprit qui me plaît bien, in fine.
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23 avril 2012
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07:11
lectures de vacances
Comme à chaque échappée bretonne, je fantasme sur Coté Ouest, j'ai enfin mis la main sur le Clan des Hotori à la bibliothèque, j'ai ajouté un petit dernier à ma collection des Petits Plats de chez Marabout spécial Eclairs et surtout, je savoure ce magnifique numéro 1 de L'art du potager.
Un très grand format qui fait la part belle à de splendides photos, une revendication du "cultiver son potager" comme un acte politique qui me plait beaucoup (celui de manger local, bon marché, frais, varié et bon!) et des reportages laissant la parole aux précurseurs parmis les jardiniers potagers et les cuisiniers d'exception ...une grande réussite !
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11 avril 2012
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07:23
esprit d'ici
Un petit nouveau vient de paraître en kiosque : un format et une qualité de papier agréables, des sujets abordés qui me plaisent bien mais je reste sur ma faim...
Le sommaire est alléchant : salades à croquer, retour de brocantes, des poules dans mon jardin, Baie de la Somme...
Parmi des sujets d'articles très classiques (narcisses et jonquilles, déjeuner de Pâques...), se cachent pourtant quelques originaux (ail des ours, fabrication d'un hôtel à insectes...)
Mais les articles sont peut-être trop nombreux et donc trop courts, peu fouillés.
Pas de surprise ni de coup de foudre donc pour ce nouveau magasine ... dommage.
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31 mars 2012
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08:30
c'est mon jardin!
Voici un livre que j'aime beaucoup et que j'essaye de savourer lentement à chacune de mes lectures.
Les photos de Yann Monel sont splendides : qu'elles soient prises dans la brume matinale, sous le givre, au crépuscule, la lumière y est toujours magnifiée. Le jardin hivernal est à mon goût au moins aussi beau que celui d'été, ce qui n'est pas une mince affaire, tous les jardiniers vous le diront.
Stéphane Marie, l'auteur, si exubérant dans l'émission "Silence, ça pousse", se révèle ici tout en pudeur, en finesse et en poésie.
Il raconte là un jardin qui s'inspire de ses racines, de bon sens mais auxquels se mêlent la grâce et la poésie. Qui s'ancre à la fois dans le passé, le présent et l'avenir. Et qui s'intègre dans le paysage qui l'entoure.
Ce livre qui raconte un jardin à taille humaine est une vraie source d'inspiration pour le mien et pour ceux que je m'invente.
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15 mars 2012
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on pourrait presque manger dehors
C'est le "presque" qui compte, et le conditionnel. Sur le coup, ça semble une folie. On est tout juste au début de mars, la semaine n'a été que pluie, vent et giboulées. Et puis voilà. Depuis le matin, le soleil est venu avec une intensité mate, une force tranquille. Le repas de midi est prêt, la table mise. Mais même à l'intérieur, tout est changé. La fenêtre entrouverte, la rumeur du dehors, quelque chose de léger qui flotte.
...
C'est bon la vie au conditionnel, comme autrefois dans les jeux enfantins ...
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17 février 2012
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06:51
je mangerais bien un enfant
Achille en a assez des bananes : il mangerait bien un enfant.
Une imprimante, un fer à repasser, du papier transfert et hop :
Achille se retrouve sur la chemise de Titouan
en deux temps et trois mouvements.
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